changer de politique. suite et fin

Publié le par COMITE CITOYEN DE FRONTIGNAN LA PEYRADE

 

 

RDB et ratios des comptes des ménages
variations t/t-1, en %, données cjo-cvs
* uc : unité de consommation
2012 T1
2012 T2
2012 T3
2012 T4
2011
2012
RDB
0,4
0,5
0,1
-0,5
2,6
1,3
RDB (pouvoir d’achat)
-0,3
0,4
0,0
-0,8
0,5
-0,4
RDB par uc* (pouvoir d’achat)
-0,4
0,2
-0,2
-1,0
-0,1
-1,0
RDB ajusté (pouvoir d’achat)
-0,1
0,4
0,0
-0,6
0,8
0,0
Taux d’épargne (niveau)
15,7
16,3
16,2
15,6
16,2
16,0
Taux d’épargne financière (niveau)
6,5
7,1
7,0
6,4
7,1
6,7
Ratios des comptes des SNF
niveaux en %, données cjo-cvs
2012 T1
2012 T2
2012 T3
2012 T4
2011
2012
Taux de marge
27,7
27,9
28,2
27,7
28,5
27,9
Taux d’investissement
20,2
20,2
20,0
19,9
20,1
20,1
Taux d’épargne
12,9
13,4
13,6
12,4
13,5
13,1
Taux d’autofinancement
63,8
66,2
68,1
62,4
66,9
65,1
                   

 

Les prix de la consommation progressent en outre de 0,3 % au quatrième trimestre (après +0,1 % au trimestre précédent), si bien qu’au total le pouvoir d'achat du revenu des ménages recule de 0,8 % au quatrième trimestre 2012 après avoir stagné à l’été. Sur l’ensemble de l’année, il baisse également : –0,4 % après +0,5 % en 2011, soit le premier recul depuis 1984 (–1,1 %). Mesuré par unité de consommation, ce qui permet de le ramener à un niveau individuel, il se replie de 1,0 % en 2012 (après –0,1 % en 2011). La forte hausse des impôts (+10,0 % après +6,6 % en 2011) est le principal facteur de cette baisse.

 

Au quatrième trimestre, la consommation des ménages en valeur progresse légèrement (+0,2 % comme au trimestre précédent). Elle est plus dynamique que le revenu des ménages, ce qui se traduit par une baisse du taux d’épargne : celui-ci passe de 16,2 % à 15,6 % en fin d’année, pour s’établir à 16,0 % en moyenne sur l’année (après 16,2 % en 2011).

 

Le taux de marge des SNF recule au quatrième trimestre 2012

 

Au quatrième trimestre 2012, la valeur ajoutée des sociétés non financières (SNF) est atone (–0,1 % après +0,7 %). La hausse des rémunérations totales qu’elles versent est légèrement plus importante (+0,4 % après +0,3 %) : les cotisations sociales des employeurs accélèrent (hausse du taux de cotisation d’assurance vieillesse et fin des exonérations sur les heures supplémentaires), alors que la masse salariale qu’elles versent ralentit légèrement. De plus, les impôts sur la production augmentent fortement (+3,6 % après +1,8 %), en raison de la hausse du taux du forfait social de 8 % à 20 % au 1er août. Au total, l’excédent brut d’exploitation baisse et le taux de marge des SNF recule de 0,5 point pour s’établir à 27,7 % en fin d’année. En moyenne sur l’année, il atteint 27,9 % (après 28,5 % en 2011), son plus bas niveau depuis 1985.

 

Le recul du PIB au quatrième trimestre 2012 est confirmé

 

L’estimation du PIB lors des premiers résultats (14 février 2013) est confirmée (–0,3 % au quatrième trimestre, 0,0 % sur l’année). Toutefois, certaines révisions se compensent : avec l’intégration de l’indicateur de transport routier de marchandises, la production de transport est rehaussée ; en revanche, avec l’introduction d’indicateurs connus depuis lors, la consommation des ménages est maintenant estimée en baisse.

 

Publié dans LE RACO

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