Et si on changeait de politique ? ( article en 2 fois )

Publié le par COMITE CITOYEN DE FRONTIGNAN LA PEYRADE

Et si on changeait de politique ?

 

 


Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat, croissance nulle... La dernière livraison de l'INSEE est sans appel. L'économie française a eu une croissance nulle pour 2012 et les prévisions de croissance pour 2013 et 2014 sont tout aussi sombres.

Mais comment pourrait-il en être autrement ? La politique d'austérité et de baisse des coûts salariaux se traduit par une pression sur l'emploi au nom de la compétitivité, qui fait exploser le chômage au point de presque atteindre les records de 1997. Elle contribue à transférer le poids de la fiscalité des entreprises sur celle des ménages (10 milliards d'euros par le CICE) ce qui réduit d'autant leur pouvoir d'achat et pèse sur leur consommation. Elle diminue la dépense publique en ponctionnant les services publics nationaux et locaux, au point de les empêcher de fonctionner, de répondre aux besoins de la population et de financer l'activité locale. Autant de mesures qui enferment de fait la France dans la stagnation.

Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat, croissance nulle... Et si on changeait de politique ? Demain soir, lors de son intervention télévisuelle, François Hollande ne peut se contenter d'un exercice d'autopromotion d'une orientation économique et sociale qui conduit droit à l'échec. Il est possible et urgent de faire autrement. C'est pourquoi avec ses partenaires du Front de gauche, le PCF veut ouvrir sur l'alternative :

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->Face à la « flexicurité », avançons la lutte pour une sécurisation de l'emploi et de la formation construite sur la conquête de nouveaux pouvoirs des salariés et une expansion de la dépense de formation ;

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->Face à la baisse du « coût du travail », travaillons à la baisse du coût du capital, plutôt que la baisse des « charges sociales » optons pour celle des charges financières du crédit aux entreprises, avec la lutte pour un Pôle financier public et un nouveau crédit sélectif pour les investissements créateurs d'emplois et de formations ;

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->Face au pacte budgétaire (TSCG), opposons la lutte pour le financement d'une relance massive des services publics grâce à la création monétaire de la BCE, via un Fonds social, solidaire et écologique de développement européen et une réforme radicale de fiscalité ;

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->Face à l'augmentation de la CSG, obtenons une refonte des prélèvements obligatoires notamment par une nouvelle fiscalité incitatives à l'essor de l'emploi, des qualifications, des salaires et pénalisant et placements financiers ;

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->Face aux privatisations, engageons la lutte pour une nouvelle maîtrise sociale des entreprises publiques et la promotion de Pôles publics d'impulsion et de coopération favorisant un redressement des filières industrielles et de service.

Comptes nationaux trimestriels - Résultats détaillés du 4e trimestre 2012

Au quatrième trimestre 2012, le PIB en volume* se replie de 0,3 %, après +0,2 % au troisième trimestre. Sur l’année 2012, le PIB stagne, après avoir progressé de 1,7 % en 2011.

Au quatrième trimestre, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue négativement à la croissance du PIB : –0,1 point après +0,1 point. En effet, les dépenses de consommation des ménages sont atones (–0,1 % après +0,1 %) et la formation brute de capital fixe (FBCF) continue de baisser (–0,8 % après –0,4 %). Les exportations se replient au quatrième trimestre (–0,6 % après +1,0 %), mais moins fortement que les importations dont le recul s'accentue (–1,2 % après –0,2 %) : in fine, le solde du commerce extérieur contribue de nouveau positivement à la croissance (+0,2 point après +0,3 point). À l’inverse, les variations de stocks des entreprises continuent de peser négativement sur l’évolution du PIB au quatrième trimestre : –0,4 point, après –0,2 point le trimestre précédent.

Le pouvoir d’achat recule au quatrième trimestre (-0,8 %) et sur l’année (-0,4 %)

Le revenu disponible brut des ménages baisse de 0,5 % au quatrième trimestre (après +0,1 % au troisième). La masse salariale reçue progresse légèrement (+0,3 % après +0,4 %), les prestations sociales restent dynamiques (+0,9 % après +1,0 %). Mais ces effets favorables sont plus que compensés par la forte hausse des impôts sur le revenu et le patrimoine (+7,0 % après +4,0 %). Cette augmentation au second semestre résulte notamment des mesures votées pour rehausser le rendement de l’impôt sur le revenu en 2012, ainsi que par la contribution exceptionnelle pour les redevables de l’ISF en toute fin d’année. De même les cotisations sociales à la charge des salariés accélèrent au quatrième trimestre (+2,0 % après +0,7 %) avec la hausse du taux de cotisation et la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires.

Publié dans LE RACO

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